Les 7 lois d’efficacité à connaître absolument

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Les scientifiques se sont toujours intéressés à l’efficacité et à la productivité, surtout depuis l’ère industrielle. Parmi ces nombreux travaux, il y a sept lois qui ressortent comme étant des fondamentaux de l’efficacité. Lorsque nous nous intéressons à l’efficacité nous ne pouvons pas passer à côté de ces lois, de ces grands principes. Nous allons voir ensemble qu’en appliquant ces lois dans son entreprise, vous pouvez gagner de précieuses heures pour travailler sur d’autres projets, ou vous dégager un peu de temps libre indispensable à chacun d’entre nous.

Loi de Confucius

L’expérience n’est pas toujours une bonne chose et la loi de Confucius explique qu’une personne novice dans un domaine ne sera pas forcément moins bonne. En effet lorsque nous avons une expérience réussie, nous avons tendance à la copier-coller la même stratégie, les mêmes objectifs, qui ne sont pas forcément en adéquation avec cette situation. La situation a changé, le point de vue doit changer également. Ce n’est pas parce qu’on a réussi à un endroit qu’on réussira partout en faisant exactement la même chose. Bien sûr des processus sont identiques, mais tout n’est pas pareil.

C’est aussi pour cela que certains diplômés de grandes écoles qui ont créé leur entreprise ont autant de mal à la faire décoller : ils veulent mettre en pratique exactement les mêmes choses qu’ils ont vu en cours, alors que les situations ne sont pas toujours les mêmes. Et finalement, ceux qui réussissent sont ceux qui auraient réussi sans les grandes écoles, c’est-à-dire ceux qui ont une vision innovante, qui tentent des choses nouvelles, qui essayent et qui tentent différemment s’ils échouent. Il ne faut donc pas imiter des processus mais s’en inspirer.

Loi de Murphy

La vie n’est pas un long fleuve tranquille et ça vous le savez autant que moi. Nous passons notre vie à corriger des choses, à rattrapper des erreurs, à lutter contre les aléas. Et si au lieu de lutter contre eux, on faisait en sorte de les anticiper pour mieux les éviter ? Alors bien sûr on ne peut pas tout prévoir dans la vie, mais en prévoyant un plan B, voire même un plan C, on éviterait pas mal d’ennuis dans beaucoup de situations de la vie de tous les jours. Certaines choses ne pourront jamais être prévus, malheureusement dans certains cas (accident, maladie) mais heureusement dans d’autres (belle rencontre)…

En ce qui concerne les petits aléas du quotidien il est possible de s’en prémunir dans beaucoup de circonstance, comme le policier qui porte un gilet pare-balle au cas où on lui tirerait dessus, comme le parapluie qu’on met dans sa voiture au cas où il pleuvrait, ou encore le petit bidon d’essence dans le coffre en cas de panne d’essence. Dans des tas de situations nous pouvons prévoir quelque chose pour éviter qu’il nous arrive quelque chose. Cette loi repose sur le fait d’être prévoyant et d’essayer d’anticiper au maximum nos petits tracas du quotidiens.

Loi d’Illich

Avez-vous remarqué qu’au bout d’un certain temps en train de travailler, votre attention diminue et vos facultés intellectuelles également. Il a été prouvé qu’au bout de 90 minutes, notre attention devient si faible qu’elle en devient nocive pour notre travail. Souvent nous pensons que si nous nous arrêtons de travailler, nous perdons du temps, de l’argent et que l’entreprise coulera (j’exagère à peine). Quand j’ai commencé mon entreprise je ne faisais pas de pauses et je travaillais pendant 14 ou 15 heures en m’arrêtant juste pour manger le midi et le soir, au final j’étais fatigué et mon travail n’était pas toujours au top.

Alors bien sûr il ne faut pas s’arrêter au beau millieu d’une tâche, mais il faut faire en sorte qu’une tâche dure moins de 90 minutes, je dirais même moins de 25 minutes, mais nous verrons ça plus tard. Il faut donc faire des pauses fréquemment, au minimum toutes les 90 minutes, sinon votre travail devient nocif, donc rien ne sert de manger devant votre ordinateur en disant “je mangerais plus tard”, même si c’est parfois tentant c’est vrai. Les pauses sont bienfaitrices pour un travail de qualité et de quantité, il ne faut donc pas les négliger, et organiser ces pauses à heure fixe.

Loi de Carlson

Comme je vous le disais, même s’il faut faire des pauses (Loi d’Illich), il ne faut pas stopper une tâche en cours (Loi de Carlson). En effet selon le Loi de Carlson, à partir du moment où nous sommes déconcentré par quelque chose, notre cerveau met trois minutes à se remettre au travail, et même après s’être remis “en route”, il est plus susceptible de se distraire à nouveau. Il faut donc éviter à notre cerveau de se distraire, de se détourner de son travail. Pas évident lorsqu’on a Facebook sur l’onglet d’à côté et que notre smartphone n’arrête pas de sonner n’est-ce pas ?

Il faut donc couper toutes les sources de distraction, les bruits (sonnerie de téléphone), les visions (pop up pour prévenir d’un nouveau mail) ou encore les odeurs (les cookies à côté du clavier que nous n’arrêtons pas de manger. Imaginez que vous soyez interrompu trente fois dans la journée, ce qui est peu car on reçoit déjà plus de trente SMS par jour, hé bien vous perdez 90 minutes de votre temps précieux (trente distraction multiplié par trois minutes à chaque fois pour que le cerveau se remette en marche). Il est assez simple de supprimer les sources de distraction principales et de gagner de précieuses minutes.

Loi de Douglas

Vous avez remarqué que plus on a de place plus on en prend ? Hé bien en une phrase vous avez compris la Loi de Douglas. Vous n’avez pas de bazar, vous achetez un meuble, quelques jours plus tard il est plein de bazar ! Moi le premier, dans ma chambre j’avais un bureau et un banc de musculation à la base acheté pour faire de la musculation… Le problème c’est qu’au bout de quelques semaines il était plein de dossiers et de papiers en tout genre. Du coup lorsque je voulais faire de la musculation, je déplaçais ce charmant bordel sur mon lit et je le remettais.

Et bizarrement quand j’ai mis ce banc ailleurs, dans une pièce réservée à la musculation, il n’y a plus eu de bazar dessus, et en plus de ça comme par hasard j’avais moins de dossiers entassés dans ma chambre. Ce principe consisterait à penser qu’il vaut mieux limiter les meubles si on ne veut pas avoir de bazar partout, et je suis assez d’accord. En tout il faudrait le strict nécessaire : que chaque chose aille sa place, s’il n’est pas à sa place : il gêne et il faut donc le remettre à sa place immédiatement. Je ne suis pas un fan des meubles, et encore moins depuis que je connais cette loi !

Loi de Parkinson

Et nous finirons par les deux meilleurs, les deux plus importantes, celles qui peuvent changer votre vie. Commençons par la loi de Parkinson. La loi de Parkinson est la même que la loi de Douglas, mais pour le temps. C’est-à-dire que plus on a de temps, plus on en prend ! Nous le savons tous mais nous avons tendance à nous mentir nous même, comme lorsque notre patron nous dit qu’il nous avait laissé largement le temps et qu’on a fini à la dernière minute. Nous savons qu’il a raison mais nous lui tenons tête pour ne pas avouer que oui, on a prit trop de temps.

Je vais vour donner un exemple concret de cette loi. Quand j’étais au lycée, nous avions une dissertation de philo à rendre avec un délai de trois semaine, chacun la rendait quand il voulait, mais avec trois semaines de délai au maximum. Bien sûr tout le monde l’a rapporté au bout de trois semaines, même les plus sérieux d’entre nous. Et la semaine d’après, le prof nous a donné une dissertation sur un sujet tout aussi compliqué, voire même plus compliqué selon beaucoup d’élèves. Mais le délai n’était plus le même : trois jours. Nous devions rendre ce travail en trois jours au lieu de trois semaines pour le précédent… et nous avons tous réussi à le rendre à temps et avec des notes semblables au précédent.

Loi de Pareto

La meilleure pour la fin, la loi qui a changé la vie de beaucoup de marketeurs, d’entrepreneurs et de travailleurs en tout genre désireux d’augmenter leur efficacité : la loi de Pareto. Nous connaissons mieux cette loi sous le nom de 20/80. Au tout début de son expérience, Pareto se rend compte dans son jardin que 20 % de ses plantations de petits poids donnent 80 % des petits poids. Ensuite, il garde le même principe pour la société italienne où il dit que 20 % de la population possède 80 % des richesses. En continuant ses expériences il s’apperçoit que ces chiffres sont valables pour beaucoup de choses.

Par exemple, dans la plupart des entreprises, 20% des clients représentent 80% du chiffres d’affaires. 20% des tâches représentent 80% des résultats. Mais alors, cela voudrait dire qu’à l’inverse, 80% de nos clients ne représentent que 20% de notre chiffre d’affaires ? Et que 80 % de nos tâches ne représentent que 20% de nos résultats ? Oui probablement. Ce qui veut dire que nous pourrions travailler cinq fois moins en continuant de gagner 80% de ce qu’on gagne actuellement. Imaginez qu’en travaillant 50 heures par semaines vous gagnez 10’000 euros par mois, vous pourriez très bien travaillez seulement 10 heures par semaines en continuant de gagner 8’000 euros par mois, pas mal non ?